Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Qui est Augusta ? D'où vient-elle ?
Personne ne le sait. Pas même elle. Quand elle est de bonne humeur, elle prétend avoir surgi du milieu d'un champ...
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Qui est Augusta ? D'où vient-elle ?
Personne ne le sait. Pas même elle. Quand elle est de bonne humeur, elle prétend avoir surgi du milieu d'un champ de pommes de terre et être restée là,
à germer jusqu'à la fin de sa croissance. Évidemment, ce n'est qu'une histoire, parmi les nombreuses fables qu'elle cache dans ses cheveux. Ces histoires l'empêchaient de se rappeler sa vie de bâtarde à l'orphelinat et Olga, cette fille qu'elle ne désirait pas, tout comme elle-même n'avait jamais été désirée. Dans la maison d'Augusta, il n'y avait que des histoires. Elles la protégeaient du monde extérieur. La maison protégera également la famille d'Alice, petite fille d'Augusta, en permettant à la jeune fille de seize ans de cacher une grossesse honteuse. Pour Angelica, son arrière-petite-fille, la maison deviendra une cachette, non plus synonyme d'enfermement mais de liberté. Peut-on cependant recommencer sa vie quand on n'a que seize ans et l'impression d'en avoir mille ?
Après le succès de La Sorcière d'avril partit chez Lattès (2003), voici le nouveau roman de Majgull Axelsson, cette grande romancière suédoise qui sait si bien raconter la condition féminine.