Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
L'Histoire occidentale, devenue planétaire, donne aujourd'hui des signes d'épuisement. Elle semble incapable d'imaginer son avenir.
Sera-t-il un crépuscule...
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 9 octobre
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Résumé
L'Histoire occidentale, devenue planétaire, donne aujourd'hui des signes d'épuisement. Elle semble incapable d'imaginer son avenir.
Sera-t-il un crépuscule interminable, ou verra-t-il une nouvelle aurore ? Depuis longtemps déjà, au-dessus de la " Terre du Soir ", le soleil des grands principes qui firent époque, décline. Sommes-nous sur le point d'entrer dans une longue " nuit du monde ", où seuls nous guideront quelques feux clignotants et nos divers écrans allumés en permanence ? Les utopies sur la " fin de l'Histoire " se sont successivement effondrées. -N'est-il pas également utopique d'espérer un " nouveau commencement " ? En quel espace une " autre Histoire " se
situerait-elle ? Par delà celle de l'Etre, qui s'achèverait dans la gigantesque Machinerie technologique ; ou bien, parallèlement à son ultime époque, comme son envers ou son Histoire secrète ?
Le plus clair de l'interprétation heideggérienne de Nietzsche sert à poser les bases de la " métaphysique achevée ", que régit la " volonté de volonté ". Cette lecture est-elle tenable ? Et, bien plus, la métaphysique en son essence est-elle oubliable, achevable ? Un tel adieu est-il possible ?
Si l'on préfère parler ici de " fracture de l'Histoire " c'est que rien de ce qui a fait date de façon essentielle ne s'achève : les brèches de l'Histoire ne se comblent pas, mais se recomposent imperceptiblement, laissant entrevoir de l'extra-historique ou de l'inachevable. Il ne s'agit pourtant pas dans ces essais de simplement " critiquer Heidegger ", mais de réentendre ou de prolonger les questions invieillissables qu'il nous a léguées - afin d'élucider s'il se peut la lente, douloureuse et incertaine mutation de l'époque.