Nietzsche et la métaphysique

Par : Michel Haar

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Disponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages300
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.295 kg
  • Dimensions12,5 cm × 19,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN2-07-072838-2
  • EAN9782070728381
  • Date de parution01/01/1993
  • CollectionTel
  • ÉditeurGallimard

Résumé

Bien des malentendus au sujet de Nietzsche ont été dissipés. Sa pensée nous paraît presque " évidente ", familière et comme " contemporaine ". Pourtant, elle reste déroutante, toujours encore " inactuelle " et prophétique. Elle semble résister à ses commentateurs. La difficulté de Nietzsche ne tiendrait-elle pas à la nature de son entreprise ? En renversant le platonisme, en montrant le jeu des forces souterraines, en démasquant les identités illusoires, il subvertit la métaphysique : il déstabilise en effet le système des antinomies dont elle se nourrissait, bien/mal, vrai/faux, essence/apparence, etc. Cette subversion n'est ni une abolition, ni une restauration de la métaphysique ; c'est un ébranlement, un entre-deux, et, malgré l'allégresse dominante, une longue et incertaine bataille. Dans cet entre-deux - épreuve redoutable du nihilisme - ni la question du sens ni celle du divin ne sont oubliées : elles se retrouvent métamorphosées, en attente de leur avenir.
Bien des malentendus au sujet de Nietzsche ont été dissipés. Sa pensée nous paraît presque " évidente ", familière et comme " contemporaine ". Pourtant, elle reste déroutante, toujours encore " inactuelle " et prophétique. Elle semble résister à ses commentateurs. La difficulté de Nietzsche ne tiendrait-elle pas à la nature de son entreprise ? En renversant le platonisme, en montrant le jeu des forces souterraines, en démasquant les identités illusoires, il subvertit la métaphysique : il déstabilise en effet le système des antinomies dont elle se nourrissait, bien/mal, vrai/faux, essence/apparence, etc. Cette subversion n'est ni une abolition, ni une restauration de la métaphysique ; c'est un ébranlement, un entre-deux, et, malgré l'allégresse dominante, une longue et incertaine bataille. Dans cet entre-deux - épreuve redoutable du nihilisme - ni la question du sens ni celle du divin ne sont oubliées : elles se retrouvent métamorphosées, en attente de leur avenir.