Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Simon Pierre Arnold, né à Liège en 1947, est un penseur atypique. II se laisse difficilement situer dans te concert chrétien européen. Lui-même...
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Simon Pierre Arnold, né à Liège en 1947, est un penseur atypique. II se laisse difficilement situer dans te concert chrétien européen. Lui-même se réclame d'un horizon d'inspiration hybride, qui tente d'intégrer des espaces extrêmement divers du monde contemporain. Moine bénédictin résidant au Pérou depuis 35 ans, il a été préoccupé, depuis toujours, par les questions de langage, de dialogue des cultures et des religions. Son option pour une vie contemplative et son choix préférentiel pour les pauvres l'ont amené à fonder un monastère à quatre mille mètres d'altitude au bord du lac Titicaca, au milieu du peuple aymara. Héritier des pères de la théologie de la libération latino-américaine, il est considéré comme un des pionniers de ce qu'on appelle le courant de la théologie andine, dans le cadre plus large de la théologie indienne. Il a ainsi créé un centre d'études et de recherches sur les questions du dialogue foi et culture andine. Dans le droit fil de la tradition bénédictine, il est aussi le fondateur d'un centre de spiritualité qui offre une formation à l'accompagnement spirituel et un service permanent d'écoute, à Lima et dans l'Altiplano. Ajoutons qu'il a assuré pendant neuf ans la coordination théologique de la Confédération latino-américaine des religieux (CLAR). Sa carrière de journaliste, comme chroniqueur religieux au journal bruxellois Le Soir durant plusieurs années, explique ses préoccupations prioritaires, comme son style assez éloigné des canons académiques. Sa veine poétique, que l'on retrouve dans les pages de ce livre, s'est exprimée aussi dans plusieurs recueils et disques de chansons religieuses. Ses vrais lieux d'inspiration sont la prière, les vies des pauvres auxquels il a choisi de lier son sort, et la musique qu'il pratique en tant que pianiste. Cet itinéraire pluriel explique le ton et le propos de ce livre, vivace et inclassable. Face à une foi enfermée trop souvent dans des dogmes et des formules, la foi sauvage de Simon Pierre Arnold est la démarche d'un chrétien immergé dans l'histoire de son temps, en quête d'un Dieu insaisissable et d'un nouveau langage de la théologie.