Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Le docteur à qui j'en ai parlé m'a dit de commencer mon travail par une analyse chronologique de mon penchant à fumer.
- Ecrivez ! Ecrivez ! Vous...
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" Le docteur à qui j'en ai parlé m'a dit de commencer mon travail par une analyse chronologique de mon penchant à fumer.
- Ecrivez ! Ecrivez ! Vous constaterez à quel point vous réussirez à vous voir en entier.
- Je crois bien que sur la cigarette je peux écrire ici à mon bureau sans aller rêver sur mon fauteuil...
Les premières cigarettes que j'ai fumées ne se trouvent plus dans le commerce. Vers 1870 on en trouvait en Autriche, vendues dans de petites boîtes en carton marquées du sceau de l'aigle à deux têtes. Et voici qu'autour d'une de ces boîtes se rassemblent aussitôt plusieurs figures, chacune avec un trait distinctif suffisant pour m'en souffler le nom mais non pour que je m'émeuve de cette rencontre inopinée. Je tente d'obtenir davantage et je me dirige vers mon fauteuil. "
" Ses livres stupéfient par leur modernité ", dit Eugénio Montale en parlant de Stevo. Quant à James Joyce, il vouait une telle admiration à La Conscience de Zeno qu'il la communiqua d'abord à Valery Larbaud, puis au monde entier.
" C'est de loin le meilleur de vos livres ", écrivait-il à Svevo.