Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Quand d'Alès sort de chez les bons pères qui en ont fait un helléniste remarqué, son directeur d'études lui recommande, en cas de difficultés futures,...
Lire la suite
Quand d'Alès sort de chez les bons pères qui en ont fait un helléniste remarqué, son directeur d'études lui recommande, en cas de difficultés futures, de s'en remettre à Platon plutôt qu'à la Bible.
Son père, avocat influent dans le Paris du Second Empire, n'a pour lui qu'un intérêt distant et lui conseille d'aller " cultiver sa muse ". Alors d'Alès voyage en Europe de bordel en bordel, comme d'autres, à cette époque, vont de ville d'eaux en ville d'eaux.
Initiation aux filles puis au goût pour les femmes payées. On rencontrera un abbé à la faconde licencieuse et auteur des Prolégomènes à la théologie du stupre ; l'inventeur de la " succhiatrice ", un robot à fellation ; et enfin un modèle de rouerie, la comtesse Graziani, une grande beauté aussi brûlante que glaciale, initiatrice d'un bouquet final d'un érotisme étrange.
D'une écriture exacte et brillante, enrichi de références érudites, le récit de Jean-Jacques Langendorf est une sorte de parodie du roman lubrique à l'anglaise.