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À découvrir
Laissée à bout de force par la mort de son amant, terrassée par le deuil, elle s’oblige à un exil sur un caillou balayé par les vents, le froid, la pluie verglaçante et la neige, et se fait réexpédier une à une chacune des lettres de son amants auxquelles elle va répondre.
Sur ce bout de France du bout du monde où chacun se connait, elle va réapprendre à vivre, et à aimer ; elle va surtout, contre toute attente aller à la rencontre d’elle-même et d’un passé qu’on lui avait jusque- là refusé de connaître.
Nadia Gally offre dans ces pages un très beau portrait
de femme cabossée qui effectue, en quelque sorte, le voyage de la dernière chance, et qui ballotée par les éléments va trouver matière à se reconstruire. Cette femme fragile et forte à la fois, faible et pourtant dotée d’une volonté de fer séduit et attendrit.
L’écriture est à l’image de la météo : chaotique et bousculée, violente parfois, mais sur le fond, apaisante et harmonieuse. Tout comme le caractère particulier de cette île, dont on perçoit finement chaque grain, chaque souffle, elle se laisse apprivoiser avec le temps.
Au fil des pages, le vécu de l’auteur sur cette île se ressent fortement. Le lecteur est à son tour imbibé des vents, et du froid. On se surprend parfois à greloter avec les personnages, et à vouloir se lover bien confortablement au chaud.
« J’aimais les Saint-Pierrais, ces matelots couverts d’algue et de pluie, au corps gercé par le vent de noroît, qui seuls savaient comment panser les âmes au fond des brasseries.»
Ne dit-on pas que plus une terre est inhospitalière, plus ses habitants sont hospitaliers ?
Je suis restée sur ma faim !
Ce livre retrace la vie d’une fille deuil qui par culpabilité cherche à payer pour ce qui est arrivé à l’homme de sa vie. Pour ça elle va partir loin, sur l’île de Saint Pierre dans l’Atlantique nord. Une histoire sans suspense, mais bien ficelée. Un roman qui aurait pu être très sympathique à lire si on n’était pas étouffé par une description bien trop lourde et des mots et expressions venus de cette île ce qui ne facilite pas la compréhension des descriptions par le lecteur.
Le déroulement de l’histoire fut sans suspense pour ma part, j’avais deviné, mais la fin m’a laissé sur ma « faim ». Beaucoup de question reste sans réponse.
Retrouvez ma chronique complète ici : http://dequoijememel.wordpress.com/2014/08/27/la-belle-de-letoile-nadia-galy-lecture-rentree-litteraire/