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Pour la première fois, un ouvrage s’intéresse de manière concomitante aux genres de la tragédie lyrique et de l’opéra-comique, le second se nourrissant fortement de la caricature du premier. Les passerelles lancées entre l’un et l’autre sont multiples : rapport au merveilleux, travail sur la déclamation, modernité musicale et enjeux sociaux et politiques. Autre nouveauté abordée, la question de la résurgence cet opéra « classique » au XIXe siècle.
Abandonnant les deux genres à l’acmé de leur notoriété (vers 1780), le lecteur les retrouve – dans une troisième partie – environ un siècle plus tard, à une époque où les conceptions romantiques de l’opéra font d’Armide ou de Richard Cœur-de-lion des curiosités divertissantes. Un culte pour la grandeur classique trouve alors de fervents défenseurs, dont les plus zélés insufflent à leurs propres compositions une saveur passéiste.
C’est dans ce contexte que s’inscrivent, au tournant du XXe siècle, Pénélope de Fauré, Déjanire de Saint-Saëns ou Salamine de Maurice Emmanuel.