Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Depuis Hegel, on nous dit et redit que l'art est fini. Pourtant il continue, de façon désordonnée et imprévisible, étonnante ou banale. Ce qui amble...
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Depuis Hegel, on nous dit et redit que l'art est fini. Pourtant il continue, de façon désordonnée et imprévisible, étonnante ou banale. Ce qui amble en revanche irrémédiablement perdu, c'est l'idée d'un développement ordonné, l'idée d'une histoire des styles ou des formes. En ce sens, la fin de l'histoire de l'art, c'est d'abord la fin de l'art comme histoire.
Hans Belting, historien de l'art, byzantiniste, professeur à l'université de Munich, fait le diagnostic de cette mort.
Aujourd'hui, à l'époque postmoderne de l'éclatement des pratiques artistiques, c'est une conception ouverte et pluraliste qui doit prévaloir : il nous faut revenir de l'histoire aux œuvres.
Les rêves de grandes théories unitaires sont nostalgiques, nous devons tenir compte d'une expérience plurielle, fragmentaire, parfois contradictoire, qui est celle même de l'art contemporain. C'est à ce prix que non seulement peut être surmonté le divorce entre l'histoire de l'art et l'art vivant mais que l'expérience du présent peut nous faire voir autrement le passé.
L'histoire de l'art est-elle finie ? Oui, mais comme fin d'une illusion et ouverture d'un travail.