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Dans la tourmente mondiale, le citoyen se sent exclu des
prises de décisions. Désabusé ou indigné, il éprouve un
sentiment de captivité. Dans une confusion générale, au
crépuscule démocratique s'annonce une révolution sans idée,
fruit de la folie des extrêmes. Sur les ruines d'une "démocratie
dépassée", à la citoyenneté captive doit d'urgence succéder
une citoyenneté volontaire née de la volonté de bâtir en
commun.
Au-delà du clivage des sensibilités politiques
entretenu par les excès de discours partisans, il faut : oser se
battre pour le rassemblement et lancer le défi de la substitution
de la responsabilité partagée à la culpabilité qui divise,
redéfinir la mission d'un ordre public fédérateur et protecteur
des personnes, des biens mobiliers et immobiliers et des
entreprises, rénover le contrat social à partir du principe de
respect de la dignité humaine, au premier rang du patrimoine
commun européen.
Aujourd'hui est venu le temps d'une
révolution des mentalités. Sur les pas de ceux qui ont su
rassembler aux heures les plus sombres de l'histoire de notre
pays, les héritiers de la Déclaration des droits de l'homme et
du citoyen de 1789 doivent tracer un nouveau chemin au coeur
d'une "démocratie-dépassement" : celui de la citoyenneté
volontaire.