Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Fils d'un hazan (chantre synagogal), Hermann Cohen (1842-1918) souhaitait d'abord devenir rabbin. Mais après quelques années d'études au séminaire...
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Fils d'un hazan (chantre synagogal), Hermann Cohen (1842-1918) souhaitait d'abord devenir rabbin. Mais après quelques années d'études au séminaire rabbinique de Breslau, où il fut l'élève de Heinrich Grätz, il se consacra entièrement à la philosophie.
Devenu célèbre pour avoir fondé l'école de Marbourg, d'où partit le renouveau du kantisme, il milita avec ferveur et intransigeance pour l'intégration des juifs dans la culture moderne, notamment allemande, et devint l'un des défenseurs les plus inspirés du judaïsme. C'est ce qui ressort des études et articles des Jüdische Schriften (Ecrits juifs ; préfacés dans l'édition originale par Franz Rosenzweig), réunis dans le présent volume.
L'éthique du judaïsme - tel est ici le sujet privilégié de la réflexion de Cohen -, porte en elle tous les éléments de la morale à la fois individualiste et universaliste que prône la Critique de la raison pratique. Des prophètes de l'Ancien Testament à leurs exégètes modernes, en passant par les grandes figures du rationalisme juif comme Maïmonide, Cohen trace une ligne de convergence où se rencontrent, sans jamais se confondre, la pensée philosophique et la croyance religieuse. Par ses analyses admirables de la spiritualité juive, plus proches, il est vrai, du protestantisme que du sionisme, il entend avant tout témoigner de la vocation universelle de la religion d'Israël.