Le concept de philosophie

Par : Hermann Cohen

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  • Nombre de pages291
  • PrésentationBroché
  • Poids0.466 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,6 cm
  • ISBN978-2-204-08837-4
  • EAN9782204088374
  • Date de parution09/10/2014
  • CollectionPassages
  • ÉditeurCerf
  • TraducteurMyriam Bienenstock
  • TraducteurJean-Michel Buée
  • TraducteurMarc Bonnemaison

Résumé

"La voie de la recherche conduit sûrement et invariablement à l'idéalisme": c'est ainsi que Hermann Cohen (1842-1918), figure emblématique du néokantisme de Marbourg, exalte les avancées scientifiques majeures qui marquèrent la seconde moitié du XIXe et le début du XXe siècle en Allemagne : celles d'Heinrich Hertz et de Ludwig Boltzmann, et aussi d'Albert Einstein. Ces hommes de science avaient été très conscients de la dimension philosophique de leurs travaux.
Cohen prend acte. Examinant leurs découvertes, il fait en même temps valoir le "concept" de la philosophie : si la philosophie doit toujours s'élaborer avec les sciences, elle ne s'identifie pas à elles. Transformer des chaires de philosophie en chaires de sciences expérimentales, ce serait "forger les clous du cercueil des universités"... Socialiste de toujours, mais critique du "matérialisme" comme mot d'ordre politique, Hermann Cohen intervient aussi dans les débats qui faisaient rage à l'époque dans la social-démocratie allemande : il défend l'idée d'un socialisme éthique.
Ce volume offre pour la première fois une traduction française annotée des trois versions (1896, 1902 et 1914) du texte rédigé par Hermann Cohen pour présenter l'ouvrage-phare de Friedrich Albert Lange, Histoire du matérialisme et critique de son importance à notre époque. Il comprend aussi la traduction française de l'introduction à l'Ethique de la volonté pure (2e éd., 1907).
"La voie de la recherche conduit sûrement et invariablement à l'idéalisme": c'est ainsi que Hermann Cohen (1842-1918), figure emblématique du néokantisme de Marbourg, exalte les avancées scientifiques majeures qui marquèrent la seconde moitié du XIXe et le début du XXe siècle en Allemagne : celles d'Heinrich Hertz et de Ludwig Boltzmann, et aussi d'Albert Einstein. Ces hommes de science avaient été très conscients de la dimension philosophique de leurs travaux.
Cohen prend acte. Examinant leurs découvertes, il fait en même temps valoir le "concept" de la philosophie : si la philosophie doit toujours s'élaborer avec les sciences, elle ne s'identifie pas à elles. Transformer des chaires de philosophie en chaires de sciences expérimentales, ce serait "forger les clous du cercueil des universités"... Socialiste de toujours, mais critique du "matérialisme" comme mot d'ordre politique, Hermann Cohen intervient aussi dans les débats qui faisaient rage à l'époque dans la social-démocratie allemande : il défend l'idée d'un socialisme éthique.
Ce volume offre pour la première fois une traduction française annotée des trois versions (1896, 1902 et 1914) du texte rédigé par Hermann Cohen pour présenter l'ouvrage-phare de Friedrich Albert Lange, Histoire du matérialisme et critique de son importance à notre époque. Il comprend aussi la traduction française de l'introduction à l'Ethique de la volonté pure (2e éd., 1907).
Germanité et judéité
Hermann Cohen
E-book
10,99 €