Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Entre littérature et dictature, aucun compromis ne paraît possible. Des préjugés fascistes sur l'art dégénéré aux implacables exclusions staliniennes,...
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Livré chez vous entre le 24 septembre et le 26 septembre
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Résumé
Entre littérature et dictature, aucun compromis ne paraît possible. Des préjugés fascistes sur l'art dégénéré aux implacables exclusions staliniennes, le pouvoir totalitaire a toujours été soucieux de contenir, d'intriguer, de réprimer la vie littéraire considérée comme dangereuse, voire comme subversive. La cause semblerait entendue : l'écrivain serait l'ennemi naturel du dictateur. Pourtant à y regarder de plus près - que ce soit dans l'enfer du camp nazi ou dans la désespérance du goulag soviétique - s'impose une constatation dérangeante : l'oppression constitue bien souvent l'aiguillon même qui pousse à écrire. Non que poètes et romanciers cautionnent la terreur, loin de là, mais leur parole surgit en réaction aux diktats, aux mots d'ordre, aux comportements convenus, imposés, pour affirmer leur liberté et assurer la survie des êtres menacés. S'appuyant sur des auteurs aussi variés que Koestler, Semprun, Zweig, Levi, Kadaré, Mimouni, et nombre d'autres de diverses nationalités, Luc Rasson montre que, par leurs témoignages comme par leurs fictions, les écrivains du XXe siècle, confrontés au mal et à la violence inouïe de l'Histoire, ont su faire entendre leurs voix : celles de l'homme cherchant à comprendre le monstre chez l'autre, mais aussi au plus profond de lui-même...