En cours de chargement...
" J'ai vu le roitelet tout à l'heure. J'ai été dans sa cabane dans le chêne, il y avait plein de super nichoirs pour les oiseaux, tu aurais vu ça ! Ils étaient tous occupés. Les femmes couvaient les œufs et les mâles les ravitaillaient. J'ai pu les observer, c'était super cool ! Un homme aussi doux, qui est l'ami des oiseaux, ne peut être un assassin ! Je ne le crois pas ! Il a été condamné injustement, j'en suis sûre ! " Blaise van Hoppen, dit le Roitelet.
Pour tous, au village, il est " l'assassin ". L'Autre. L'étranger. Celui qui vit dans les arbres. Celui qui parle aux oiseaux. Seule, Camille le regarde d'un autre œil : elle partage avec lui la passion des sittelles, des mésanges et autres pics épeiches. Et c'est cette complicité, entre une fillette et un paria, qui va exacerber les passions et provoquer le tumulte dans les cœurs et les esprits. Avec ce deuxième tome qui clôt le récit, Jean-Claude Servais, tout en dénonçant la lâcheté et l'intolérance, n'en compose pas moins un magnifique chant d'amour de la nature et de la vie.