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Des projets de société partagés entre les partisans de l'action positive, du socialisme — au-delà des errances politiques, sur fond de traditions africaines revitalisées — à la jeune génération ayant connu les maquis, les contraintes de la lutte de libération nationale et optant souvent pour le marxisme-léninisme, il ne reste plus qu'un débat de fond à mener. Qu'est-ce que l'indépendance a réellement favorisé comme forces d'évolution de la société africaine dans sa globalité ? Cette indépendance a-t-elle transcendé la réalisation de l'unité africaine et peut-elle être perçue comme gage de la souveraineté des Etats africains dans leur totalité ? Ces désirs d'indépendance souvent nominale ou conditionnée, ont-ils apporté un changement de la nature des relations de l'Afrique avec le reste du monde ? Et ce partant, ont-ils amélioré les structures fondamentales des sociétés africaines pour un mieux-être des populations ? Ou au contraire, il y a permanence d une politique qui, à travers ses fluctuations tend à maintenir les populations africaines dans une situation qui bien souvent, n'est guère différente de la situation coloniale, ce qui permet de qualifier les Etats africains de néo-colonies ?