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« La première fois que j'ai vu une femme j'avais onze ans et je me suis trouvé soudainement si désarmé que j'ai fondu en larmes. Je vivais dans un désert habité uniquement par cinq hommes. Mon père avait donné un nom à ce coin perdu : Jésusalem. C'était cette terre-là où Jésus devrait se décrucifier. Et point, final.
Mon vieux, Silvestre Vitalício, nous avait expliqué que c'en était fini du monde et que nous étions les derniers survivants.
Après l'horizon ne figuraient plus que des territoires sans vie qu'il appelait vaguement l'Autre-Côté. »
Mia Couto, admirateur du Brésilien Guimarães Rosa, tire de la langue du Mozambique, belle, tragique, drôle, énigmatique, un univers littéraire plein d'invention, de poésie et d'ironie.
poesie africaine
Un tres beau livre, une écriture difficile, un univers . J'ai été génée par le style si poetique, je suis trop terre à terre, j'ai mis du temps à rentrer dans cette histoire mais je reconnais un magnifique écrivain. C'est un livre tres riche, une histoire compliquée mélée à des faits historique dont j'ignore presque tout: le Portugal et le Mozambique, je vais lire ces autres ouvrages et me laisser prter par son lyrisme