Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
"Patrimoine au présent" se propose de retrouver l'esprit des lieux, de les faire revivre à travers leur histoire, de susciter, à partir de vestiges...
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"Patrimoine au présent" se propose de retrouver l'esprit des lieux, de les faire revivre à travers leur histoire, de susciter, à partir de vestiges et de monuments du présent, l'imagination du passé. Chaque ouvrage de la collection, s'appuyant sur les acquis les plus récents de la recherche, s'organise autour d'un thème privilégié, pour ajouter au plaisir de la découverte du site. En fondant Cluny en 909-910 au fond d'une " sombre vallée " du sud de la Bourgogne, le duc d'Aquitaine Guillaume le Pieux posait la première pierre d'une abbaye appelée à incarner la puissance spirituelle et temporelle de l'Ecclesia cluniacensis, qui rayonna au XIe siècle dans toute l'Europe à travers ses 1400 maisons et ses 10 000 moines. Dominique Vingtain retrace l'histoire de l'abbaye et de l'ordre clunisien, de leur montée en puissance sous le gouvernement de grands abbés aux personnalités d'exception, tels Hugues de Semur ou Pierre le Vénérable, jusqu'à la phase de repli sur soi et de lent déclin. La Révolution allait détruire la splendide troisième abbatiale, fleuron de l'art roman, où s'inscrivait dans le décor de pierre chacune des spécificités liturgiques, et qui fut la plus grande église jusqu'à l'édification de Saint-Pierre de Rome, cinq siècles plus tard. La vie quotidienne de silence et de prières des moines, oblats, novices et convers soumis à la règle bénédictine nous est également restituée, tout comme les cérémonies du culte où prédomine la commémoration des défunts au sein de la liturgie conventuelle, et les adaptations de cette règle au fil du temps. Nourrie des plus récents travaux historiques, archéologiques et esthétiques, cette synthèse éclaire ce qui constitua l'un des phénomènes les plus marquants de l'histoire de la Chrétienté au Moyen Age : l'essor d'une petite communauté monastique devenue l'un des plus grands ordres religieux d'Europe.