Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Plus encore que l'alcool, les femmes ou les courses de chevaux, la grande affaire de sa vie aura été l'écriture. Etre un écrivain, un vrai : telle...
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" Plus encore que l'alcool, les femmes ou les courses de chevaux, la grande affaire de sa vie aura été l'écriture. Etre un écrivain, un vrai : telle était son ambition. Non pas raconter sa vie, mais la réinventer. Non pas la décrire, mais en faire la matière première d'une épopée intime arrachée à la banalité du quotidien. Bukowski aura toujours cherché à échapper à la médiocrité en s'efforçant d'atteindre cet idéal : la " phrase simple et nue " dont il attribuait la paternité à Hemingway. C'est peut-être à Bukowski que s'applique le mieux le terme de " minimalisme ", forgé par un obscur professeur d'université pour fustiger Carver et ses épigones. Comme ces peintres capables de reproduire une scène entière sur un morceau de verre, Carver composait d'exquises miniatures dont l'intensité vous déchirait le cœur. Bukowski, lui, travaillait en aplats, en n'utilisant que des couleurs primaires, à la manière d'un Guston. Il reste l'un des " grands primitifs " de la littérature américaine, un de ces frères humains précieux par son ironie, son silence et ses sarcasmes. " Olivier Cohen.