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" Imbécile qui croit que je ne suis pas toi ! ", dit le poète. Ce monologue à deux voix, où chacun, en liberté, répond aux questions parfois les plus intimes qu'il se pose, n'intéresse personne... et tout le monde à la fois. Au cœur des drames d'une société malade, s'interroger est un luxe non rentable, futile diront certains. Les marchands du Temple ont d'autres préoccupations : la calculette est leur Dieu et ils n'ont pas de temps à perdre.
Ils n'aiment plus, ils font l'amour ; ils ne rêvent plus, ils font des plans de carrière ; ils n'ont plus d'amis, ils sont en réseau. Tout au contraire, ce questionnement dans l'amitié se veut parenthèse et répit malgré l'ensauvagement ambiant. Il propose aux lecteurs la transparence où beaucoup se reconnaîtront, en évitant que les mots ne soient de pièges. Il dénonce les non-dits qui étouffent, au risque de déplaire.
Il appelle à l'échange vrai, au risque de se comprendre.