Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Incarnata est musica " : la phrase est de Mozart, en marge de ses carnets. Mozart, que jalousait Antonio Salieri tout comme le narrateur du récit de...
Lire la suite
Livré chez vous entre le 8 octobre et le 22 octobre
En librairie
Résumé
" Incarnata est musica " : la phrase est de Mozart, en marge de ses carnets. Mozart, que jalousait Antonio Salieri tout comme le narrateur du récit de Jacques Chessex jalouse le grand Ramuz (1878-1947). L'un fréquente la lumière de la création, l'autre l'ombre et l'amertume. L'un travaille, l'autre se dissipe. Jacques Chessex imagine ici, en phrases souples, un duel entre un maître écrasant et son témoin rebelle : " Ai-je rêvé un sort parallèle au mien, qui fût à la fois le mien et celui de la personne que j'aurais dû être. " Ce récit grave et transparent est une réflexion sur les pouvoirs de la littérature. C'est aussi une allégorie de toute chair. On y assiste au triomphe et à la dérision de la vanité. On y rencontre une femme aimée malgré sa laideur, Ariane D., " une vraie sorcière de Goya " mais à l'âme si pure, qu'elle fascine jusqu'à la mort. Tout Chessex est là : dans le vertige entre l'élégie de la beauté, la volupté et le renoncement.
Jacques Chessex est né en 1934 dans le canton de Vaud, en Suisse. Romancier, il est l'auteur de l'Ogre (1973, Prix Goncourt), et dernièrement, de la Mort d'un juste (1996) et l'Imitation (1998).