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«La silhouette, tout au fond de la maison, était grande, sombre, mince. - Monsieur Jones ? - Appelle-moi Mojo, dit le vieil homme d'une voix grave et éraillée. Tu dois être le petit jeune qui va écrire mon histoire.» Morris Jones vit à Oak Bluff, dans le delta du Mississippi, avec pour seule compagnie Erica, sa belle fille, et Ole Annie Mae, sa guitare bien aimée. Morris Jones est un bluesman de génie, oublié de tous - ou presque.
Comment imaginer qu'un prestigieux magazine new-yorkais enverrait un écrivain en pleine crise existentielle pour l'interviewer ? Coltrane Washington ne connaît rien au blues mais tombe peu à peu sous le charme de Mojo, de sa musique, de son histoire... et de la ravissante Erica. Avec une infinie douceur, Ran Walker brosse le portrait d'un homme génial et ordinaire, pour qui le blues et la vie ne font qu'un.
Il était une fois Morris Jones
Cette lecture m’a offert une plongée dans le Blues et dans le Mississippi, celui qui se laisse vivre, loin de la fureur New-Yorkaise.
Au fil de pages, j’ai découvert un bluesman comme on n’en fait plus, attaché à sa ville et à sa musique, mais le coeur sur la main. Un vieil homme capable de faire découvrir les joies de la guitare et de la musique blues à un adolescent mal dans sa peau.
Un vieil homme capable de se faire aimer d’un écrivain à succès.
Et puis, dans la troisième partie, un homme, orphelin de père, qui apprend sa mort et qui décide de partir à son enterrement.
Un roman bouleversant, j’ai eu des poissons d’eau dans les yeux à la fin du roman.
Une playlist des meilleurs morceaux de blues selon l’auteur en fin de volume.
L’image que je retiendrai :
Celle du radio-réveil qui affiche 2 heure 30 chaque nuit, à chaque réveil des trois protagonistes.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/06/28/il-etait-une-fois-morris-jones-ran-walker