Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Souvent présenté comme la police parallèle du régime ou la garde prétorienne du mouvement gaulliste, un ramassis de truands garde prétorienne et...
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Souvent présenté comme la police parallèle du régime ou la garde prétorienne du mouvement gaulliste, un ramassis de truands garde prétorienne et une officine de barbouzes, le Service d'action civique (SAC) n'a jamais cessé depuis sa création en 1959 de traîner derrière lui un parfum de scandale. Organisation à la fois légale et occulte, le service d'ordre de Pierre Debizet, Charles Pasqua et Jacques Foccart accompagna bien des déchirements qui secouèrent la France des années 1960 et 1970, jusqu'à la sanglante tuerie d'Auriol en juillet 1981. On crut apercevoir son ombre derrière les commandos anti-OAS à Alger et anti-gauchistes en mai 1968 ; on le soupçonna d'être impliqué dans l'enlèvement de Ben Barka, l'affaire Markovic ou l'étrange suicide de Robert Boulin. Son implication dans des opérations d'infiltration, de provocation et d'espionnage clandestin était, elle, attestée. Comme la propension de ses militants à terroriser les partis de gauche.
Vingt ans après sa dissolution, il est temps de faire la lumière sur sa légende noire. Cela suppose de se pencher sur la relation intime mais souvent occultée qu'ont longtemps entretenue certains milieux gaullistes avec la violence, le secret, le réseau et l'action parallèle.
A partir de l'exploitation d'archives, François Audigier redéfinit la vraie nature du service d'ordre : une structure politique à part entière. Le SAC constitua en effet la principale force militante du gaullisme jusqu'à la création du RPR en 1977. Véritable machine à gagner les élections, îlot de résistance en cas de coup dur, cette organisation de la fidélité entretenait avec le Général un rapport exclusif. Avec en contrepartie, un recours fréquent à la violence et un souci d'efficacité qui tirent leurs origines des premiers temps du gaullisme, celui de la Résistance et du RPF anticommuniste de la Guerre froide.
Sommaire
Aux origines du SAC : le service d'ordre du RPF
Le SAC est lancé en pleine guerre d'Algérie
Le SAC de 1962 à 1967 ou comment se rendre indispensable
Le SAC en mai-juin 68
Le SAC de 1969 à 1974 : au cœur du pouvoir et des scandales
Le SAC de 1974 à 1981 : le déclin
Le massacre d'Auriol et la dissolution du SAC
Les militants du gaullisme
" Le bon Dieu sans les curés "
Un service d'ordre efficace
Un groupe de pression ultraconservateur
Le SAC et la police : de troublantes interférences