Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Publiée en 1873, cette monographie très complète vise à réunir l'ensemble des éléments connus sur les fous en titre des rois de France. L'auteur...
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Publiée en 1873, cette monographie très complète vise à réunir l'ensemble des éléments connus sur les fous en titre des rois de France. L'auteur y décrit minutieusement comment l'usage du fou domestique, ce legs de l'Antiquité, renaquit à travers ses métamorphoses dans le contexte chrétien. " J'ajouterai qu'il paraît d'autant plus à propos de parler des fous, que leur emploi n'est pas une des particularités les moins remarquables de l'histoire des moeurs, et que cette histoire vaut bien l'histoire-bataille, qu'on nous a longtemps exclusivement servie sous toutes les formes. C'est un fait acquis qu'il y a dans l'histoire d'un peuple, autre chose à mettre en lumière. Qui ne connaît, au moins dans leurs principaux détails, ces fêtes des fous, nées au sein de l'Eglise elle-même et dont les derniers vestiges ne s'effacèrent complètement que longtemps après la Renaissance? - Ces associations bouffonnes de la Mère Sotte, des Couards? - Ce grotesque usage du charivari? Le jour des Innocents, le jour des Rois, le Mardi-Gras, le premier jour d'avril, le premier jour de mai ? Le recours au fous ou aux bouffons rentre dans la même catégorie, a sa même raison d'être: l'intervention de la folie pour suppléer à ce qui manquait. "