Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Publié au moment de la plus grande fortune de Gramsci, cet essai a pour point de départ le " paradigme italien ", que met au jour une interprétation...
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Publié au moment de la plus grande fortune de Gramsci, cet essai a pour point de départ le " paradigme italien ", que met au jour une interprétation " transpolitique ", c'est-à-dire attentive au parallélisme entre philosophie et politique, de l'histoire du XXe siècle : c'est en Italie que sont nés Giovanni Gentile. philosophe officiel du fascisme (mais qui avait donné, en 1899, le principal commentaire des écrits philosophiques du jeune Marx), et Antonio Gramsci, penseur marxiste sans doute le plus lu après 1945. Del Noce explore l'influence, non reconnue mais bien réelle selon lui, du premier sur le second. Gramsci a pensé le marxisme comme un immanentisme radical et le communisme comme 1'" analogue ", dans un monde complètement sécularisé, du christianisme médiéval. Mais chez Gramsci, en définitive, " modernité " et " immanentisme " prévalent sur " communisme " et " révolution ". Au terme d'un procès vers le nihilisme, la révolution se renverse en dissolution et s'appelle "contestation ". Parodie de l'intellectuel organique gramscien. le démystificateur contemporain n'est en fait qu'un gardien du nihilisme chargé d'assister le " suicide de la révolution " et le maintien du statu quo sous le masque de la transgression par injonction. Et le gramscisme, qui a renoncé à la mentalité messianique, est condamné à finir en " permission révolutionnaire " de conserver toutes les habitudes et tous les préjugés intellectuels hérités des Lumières. Bien qu'appartenant pleinement à la " génération du Ventennio ", Augusto Del Noce (1910-1989) n'adhéra pas au fascisme. Marqué par les " philosophes de l'existence " et par Maritain, il prit part à la Résistance et entama à la fin de la guerre un long dialogue avec les intellectuels communistes. Ce penseur inclassable, longtemps tenu à l'écart, participa cependant à tous les grands débats italiens de l'après-guerre. Il est aujourd'hui reconnu comme l'un des plus grands philosophes italiens contemporains et un interprète essentiel de l'histoire du XXe siècle.