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Méprisé des philosophes et des dévots, le courtisan est rarement tenu en estime. Dans l'Essai sur l'art de ramper à l'usage des courtisans, Paul Henri Dietrich d'Holbach feint de défendre celui que l'on condamne a priori, celui dont on ne connaît ni la psychologie plurielle et fine, ni la portée des sacrifices. Cet essai est suivi de Paradoxe sur le citoyen de Remy de Gourmont dont les réflexions dressent un constat quelque peu cynique : le citoyen fait preuve d'une totale abnégation sans raisons valables ; et c'est en cela qu'il est judicieux pour le lecteur de le comparer au courtisan.
Enfin un corpus de textes choisis parmi les grands classiques de la philosophie permettra au lecteur d'éclairer, de compléter et de nuancer ses réponses aux questions d'asservissement, d'égalité et de liberté entre les hommes.