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La solidarité, vaine idéologie, si on la restreint aux espèces humaines ! Il n'y a point d'abîme entre l'homme et l'animal ; les deux domaines sont séparés par un tout petit ruisseau qu'enjamberait un enfant. Nous sommes des animaux ; nous vivons des animaux et des animaux vivent de nous. Nous sommes parasités et nous sommes parasites. Nous sommes prédateurs et nous sommes la proie vivante des prédateurs.
Et quand nous faisons l'amour, c'est bien, selon l'expression des théologiens, more bestiarum. L'amour est profondément animal : c'est sa beauté.
L'amour est profondément animal "More bestiarum"
Quelle belle perle que cet essai par un des écrivains de la fin du XIXème siècle !
A lire au second degré, vous apprendrez à différencier l’acte d’amour des humains de celui des autres espèces animales et végétales, dont la résultante est pourtant le même : la reproduction comme but absolu à la vie !