Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Roberta, dix-neuf ans, est retrouvée assise dans une étable auprès de William Teys, son père, décapité. " C'est moi qui ai fait ça et je ne regrette...
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Roberta, dix-neuf ans, est retrouvée assise dans une étable auprès de William Teys, son père, décapité. " C'est moi qui ai fait ça et je ne regrette rien ", déclare-t-elle avant de sombrer dans le mutisme.
Deux policiers de Scotland Yard sont envoyés dans le Yorkshire afin d'élucider cette sombre affaire de meurtre dans la campagne anglaise. Lui, c'est l'inspecteur Thomas Lynley, huitième comte d'Asherton, bel aristocrate longiligne. Elle, c'est le sergent Barbara Havers, d'origine modeste, mal fagotée et affligée d'un goût prononcé pour les sucreries, qui éprouve pour Lynley une violente aversion.
Au terme de leur enquête dans une Angleterre bucolique amoureusement décrite par l'auteur, Lynley et Havers découvriront la vérité sur Roberta... et sur eux-mêmes.
Premiers rôles ou seconds couteaux, croqués avec humour et minutie, les personnages d'Elizabeth George, prisonniers d'un passé qui leur colle à la peau, ont bien du mal à vivre le présent.
Facture classique, atmosphère britannique, suspense résolument retors : ce premier roman, couronné en 1990 du Grand Prix de Littérature policière, permet à Elizabeth George de pénétrer dans le cercle fermé des grandes prêtresses du roman policier et de se situer d'emblée au niveau de P. D. James ou de Ruth Rendell.