Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Le livre contient quarante et un textes brefs - quarante et un, l'âge de Kafka quand il est mort au sanatorium de Kierling, aujourd'hui un immeuble...
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" Le livre contient quarante et un textes brefs - quarante et un, l'âge de Kafka quand il est mort au sanatorium de Kierling, aujourd'hui un immeuble de modestes logements que j'ai visité il n'y a pas longtemps - dans lesquels je fais sciemment allusion à la vie de l'écrivain tchèque, l'enfants sans enfants par excellence. Le lecteur pourra, s'il le souhaite, s'amuser à découvrir les citations, mais il ne devra jamais considérer son inattention ou son inaptitude à les reconnaître comme un frein, puisque, en définitive - je ne suis pas un écrivain kafkaïen, il n'a pas eu d'enfants -, ces citations sont ludiques et arbitraires, simple jeu et supplément, même si, paradoxalement, je les ai vues parfois s'emboîter avec la rigoureuse et énigmatique précision d'un automate de Prague dans le récit des difficiles existences de ceux d'en bas - c'est ainsi que l'écrivain réaliste tchèque Jan Neruda appelait les marginaux de ses contes et nouvelles -, c'est-à-dire, de tous ceux qui voyagent dans ma caravane de fantômes errants, de citoyens anonymes, d'hommes aux chaussures béantes, de pauvres hères et autres génies de la natation. " E.V.-M. 1993