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" A quoi bon, mes frères, dire qu'on a de la foi, si l'on n'a pas d'oeuvres ? La foi peut-elle sauver, dans ce cas ? Si un frère ou une soeur n'ont rien à se mettre et pas de quoi manger tous les jours, et que l'un de vous leur dise : "Allez en paix, mettez-vous au chaud et bon appétit", sans que vous leur donniez de quoi subsister, à quoi bon ? De même, la foi qui n'aurait pas oeuvres est morte dans son isolement.
", écrivait l'apôtre Jacques. Passer du discours à l'action n'est pas chose aisée. Mais c'est tout le message évangélique, c'est tout ce que le Christ a essayé d'apprendre aux docteurs de la loi de son époque, c'est tout ce que les témoins suivants ont tenté de nous montrer par leur vie, de l'apôtre Jacques à Teresa de Calcutta, en passant par mon cher saint patron, Saint Vincent de Paul. L'Eglise de notre temps comme celle de l'Antiquité est appelée à la cohérence.
Cette conversion perpétuelle à laquelle l'ont appelée, à chaque époque de son histoire, des hommes et des femmes aux paroles prophétiques pas toujours bien reçues. A travers cette lettre que je vous écris aujourd'hui, à vous, frères et soeurs de cette Eglise que j'aime, 100% sainte et composée à 100% de pécheurs, j'aimerais nous inviter, ensemble, à devenir chrétiens dans nos vies. En actes.
