Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Il y a aussi dans la palourde et étrangement pour moi plus que dans tout autre bivalve, du petit coffre naturel, extrait de l'ombre, un coffre abritant...
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 2 octobre
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Résumé
Il y a aussi dans la palourde et étrangement pour moi plus que dans tout autre bivalve, du petit coffre naturel, extrait de l'ombre, un coffre abritant un secret sur lequel la main, dans une sorte de protection redoublée, se referme entièrement. C'est la raison pour laquelle elle demeure liée si fortement aux anciennes cérémonies du don enfantin quand l'autre, les yeux fermés, devait deviner. L'autre souvent, c'était la petite fille qu'on aimait. Une scène rêveuse et lente, un peu somnambulique, à la Delvaux... Comme si c'était cette part en soi, incommunicable, obscure, mais infiniment précieuse aussi qu'on voulait offrir : un gage secret, le signe d'une reconnaissance ou, à l'instar de la coquille du saint de Compostelle, d'une élection. Brillant exercice de style et savante leçon de choses, cette réhabilitation de la palourde est une introduction digressive et détournée à la meilleure des littératures.