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Les combattants ne s’improvisaient pas gladiateurs, mais le devenaient après un dur apprentissage. Ecoles et casernes à la fois, les ludi étaient gérés par des entrepreneurs motivés par le gain, qui formaient leurs pensionnaires et proposaient les services de ceux-ci aux organisateurs de spectacles. Ces marchands de chair fraîche et musclée capitalisaient sur les succès et donc la vie de leurs champions, et se montraient soucieux de leur investissement.
Entraîneurs, médecins, diététiciens, domestiques et personnel composé en partie par les familles des combattants, qui vivaient là à leurs côtés, œuvraient dans les coulisses pour améliorer leurs conditions de vie et leur laisser tout le loisir de s’entraîner et de parfaire leur endurance et leur technique, exactement comme pour les grands sportifs d’aujourd’hui. Une bonne formation augmentait les chances de survie.
Il n’y avait que deux façons de sortir de l’amphithéâtre : mort ou vivant. Aux premiers la déchéance et l’oubli ; aux seconds les récompenses et la gloire d’un moment. Plus de 320 photographies illustrent l’entraînement et la vie quotidienne des gladiateurs.