Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Si Raymond Carver, en France, fait partie des écrivains américains traduits et reconnus, nous savons peu de choses de Tess Gallagher. Pourtant cette...
Lire la suite
Si Raymond Carver, en France, fait partie des écrivains américains traduits et reconnus, nous savons peu de choses de Tess Gallagher. Pourtant cette poétesse, nouvelliste et essayiste, est aussi la femme qui sut vivre une relation d'exception avec Carver.
Etabli sous le signe d'une " lumineuse réciprocité ", le lien qui unissait ces deux audacieux ne cessa d'enrichir leur vie et leur travail. Leur complicité se révèle dans la spontanéité des pages du journal européen, d'avril à juin 1987, en France, Italie et Allemagne. Les voici à Paris, au hasard des rues ou des cafés qui nous sont familiers ; on les retrouve avec Salman Rushdie, Noëlle Chatelet ou Edmund White ; on les découvre dans l'intimité, lisant Jean Cocteau, s'enthousiasmant pour Claude Monet.
Ce témoignage pris sur le vif est celui de deux colibris dont les chants se mêlaient si intimement qu'il était impossible de dire où commençait l'un, où finissait l'autre.