Des chaussures pleines de vodka chaude - Grand Format

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Résumé

Ce recueil de nouvelles permet à Zakhar Prilepine de nous parler à sa façon, qu’on a pu qualifier de “brutale”, d’amour, des femmes, de la guerre, de mecs avec des histoires de chien qu’on mange bravement alors que c’est du porc, de filles délurées… Il y a un ton Prilepine, à coup sûr celui d’un grand écrivain. Les héros de Zakhar Prilepine sont des jeunes gens des années 1990 qui boivent énormément, se sentent “paumés” et sont profondément las.
Mais, “c’est toute la Russie qui est lasse : ses pierres, ses arbres, ses maisons, ses routes, ses croyances sont fatigués. Même si l’horizon est bouché, même si les riches ne voient pas la pauvreté autour d’eux, c’est tout de même la Russie.” C’est dans cette Russie-là, horrible mais forcément aimée, que Prilepine nous entraîne. A travers ces onze nouvelles, il nous parler d’amour et de guerre, des femmes et des “mecs”, de comment on devient un homme, de la campagne qui se meurt (“Un Village mortel”), toujours à sa façon qu’on a pu qualifier de “brutale”.
La série des nouvelles “entre mecs” (“Récit de garçons”) est souvent tristement comique avec des histoires de voitures déglinguées, de chien qu’on mange bravement alors qu’on découvrira le lendemain que c’était du porc (“Viande de chien”), de filles délurées… pour devenir tragique quand l’action se passe en Tchétchénie (“Le Meurtrier et son jeune ami”, “Slavtchouk”) portée par des personnages particulièrement réussis comme Roubtchik ou le Primate.
Mais dans cet univers masculin au possible, deux nouvelles (“Gilka” et “Ma Fille”) montrent un Prilepine nostalgique à jamais de la tendresse des femmes. Avec une force d’évocation qui subjugue, une écriture brutale mais somptueuse, Zakhar Prilepine s’inscrit dans la grande tradition du roman russe. Il promène sur le monde un regard toujours tendre, étonné, émerveillé et plein d’humour, tout en faisant entrer dans ses romans une réalité brûlante, dérangeante, loin de l’image lisse, heureuse et conquérante que souhaite donner la Russie d’elle-même.
Il y a un ton “Prilepine”, à coup sûr celui d’un grand écrivain.

Caractéristiques

  • Date de parution
    05/10/2011
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-7427-9620-5
  • EAN
    9782742796205
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    186 pages
  • Poids
    0.184 Kg
  • Dimensions
    11,5 cm × 21,6 cm × 1,3 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Zakhar Prilepine

Zakhar Prilepine est né en 1975 dans un petit village de la région de Riazan. Vigile dans une boîte de nuit puis manutentionnaire et barman, il s’est engagé dans les deux guerres tchétchènes en 1996 et 1999. A son retour, il a travaillé comme rédacteur en chef d’une revue people prenant le temps d’écrire son premier roman Pathologies (éditions des Syrtes, 2007). Auteur de la “première œuvre dans la littérature russe qui montre la guerre en Tchétchénie telle quelle est”, il a reçu le Natsionalny, le prix du meilleur livre de l’année en 2005.
Résidant à Nijni-Novgorod, rédacteur en chef de l’édition régionale de Novaïa gazeta, le journal où écrivait Anna Politkovskaïa, la journaliste assassinée, et d’un bureau d’information, il a soutenu la coalition anti-pouvoir “L’Autre Russie”. Actes Sud a publié son roman San’kia en 2009.

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