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La chape mussolinienne s'étend sur l'Italie. Alfredo n'y tient plus : plutôt mourir. Il part. Après des mois d'errance, il se laisse tomber à l'entrée d'une ferme isolée des alpages français. Jeanne et André y ont déjà recueilli une autre fugitive transalpine. Entre ces quatre se tissent des liens que les fureurs alentours ne dénoueront plus. Ces solitudes qui s'apprivoisent sont une belle allégorie de la vie.
La langue souple de Pascale Arguedas leur permet de se déployer dans des paysages rudes et francs, généreux sitôt que conquis. Il parlent peu, ces quatre , mais leurs regards, leurs gestes disent comme ils vivent et s'émeuvent.