Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Elle émet un petit roucoulement. " Mets-moi le doigt, juste un petit peu, oh, s'il te plaît ! " " Madame n'en a pas eu assez ? " " Je vais y passer...
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Elle émet un petit roucoulement. " Mets-moi le doigt, juste un petit peu, oh, s'il te plaît ! " " Madame n'en a pas eu assez ? " " Je vais y passer de nouveau. Graisse-moi un peu, s'il te plaît. " Le ton est enjôleur et suppliant. Je lui écarte les fesses entre le pouce et l'index, comme je viens d'apprendre à le faire, et je laisse tomber deux gouttes d'huile au centre de la corolle qui cligne sous l'impact. De la pulpe de l'index, je frotte doucement le plissé qui s'épanouit. J'engage la phalange. La sensation est exquise. Mon doigt est épousé, accueilli, ardemment voulu. Je ne vais pas très loin et me contente de brefs va et vient superficiels. J'entends qu'elle commence à haleter. Je retire mon doigt. Elle soupire. " Ah, que tu es donc cruelle ! " " Madame n'y pense pas. Madame est attendue au salon. " De nouveau je la masse jusqu'aux pieds et constate avec plaisir que les chairs ont retrouvé toute leur souplesse. " Madame, il faut y aller. " " Oui, oui. C'est merveilleux ; je me sens en pleine forme, comme neuve. Conduis-moi. " Je lui prends la main. " Votre robe ? " " Non, j'irai nue. " Elle n'a sur le corps que ses chaussures à hauts talons.