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En ces temps troublés par la violence des intégrismes, la revendication intempestive des communautarismes renaissants, les "radicalisations" judaïques, chrétiennes ou islamiques, ce livre explique la différence essentielle entre "religion" et "expérience du sacré", constitutive de la personne humaine et liée en soi, non pas à une "révélation", mais à l’histoire naturelle de l’hominisation. La notion de "religion" se réfère au dogmatique, c’est-à-dire au sectaire et donc à la violence générée par l’intolérance qui lui est inhérente.
"L’expérience du sacré" ou intériorité humaine se réfère, quant à elle, à la liberté et à la conscience qui est une manifestation de la liberté et l’autre nom de l’amour. Telle est la clé d’entendement proposée ici, permettant à chacun de sortir de tous les enfermements anxiogènes créés par les "religions patriarcales" et leurs conditions de vie entraînant avec elles les illusions. Celles-ci assurent à leur tour la souffrance inutile de la tyrannie des besoins factices de "salut" qu’elles engendrent au détriment de l’amour qui est, dans son ultime profondeur, le désir de s’identifier au sacré que ces illusions assassinent pour une question de pouvoir…
