Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
D’abord « géographie fantastique, sorte d’ « ailleurs rêvé » par poètes et artistes en quête d’évasion, l’Orient vers lequel vont se diriger les peintres et les homme de lettre à partir du début du XIXe siècle est un monde codifié par les réminiscences de la Bible et de l’Antiquité. Delacroix retrouve Homère au Maroc après avoir peint avec des couleurs frénétiques, inspirées de la littérature de Byron et de Hugo, le joug ottoman sur la Grèce. Gautier s’attend à revoir à Constantinople les mamouchis des turqueries de Molière. Le propos de cette exposition et de la publication de référence qui l’accompagne est d‘abord de lister ces différents « orient », de définir l’origine de ce mouvement esthétique, d’en apprécier les aspirations, les critères, la thématique et, bien entendu, les implications en terme de genre pictural et de recherches chromatiques : tous sujets abordés à l’échelle européenne. Un tel thème fédérateur n‘est pas sans rappeler par son ambition les grande programmations lancées jadis par l’Union européenne.