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Dans tous les pays du Sud, l'exploitation du travail des femmes est structurellement renforcée par des systèmes patriarcaux toujours à l'oeuvre. Et les migrations, internes ou internationales, participent de cette surexploitation des femmes puisqu'elles recourent, autant que les hommes, à des migrations de travail pour nourrir leur famille. Si la mondialisation " à marche forcée " a pour effet de paupériser les plus pauvres, il va sans dire que les femmes sont les premières atteintes en raison des dégâts provoqués par la désorganisation des économies mondiales.
Les rapports très inégalitaires qui perdurent entre hommes et femmes doivent être soumis à la critique, non seulement en référence avec une éthique égalitaire mais aussi parce que progressivement on prend conscience qu'ils sont contre-productifs, en termes de croissance économique et de développement.