Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le vieux bonhomme en blouse qui préparait sur un coin de pelouse son chevalet et ses pinceaux :
ainsi s'est forgée la légende de Corot, pratiquant...
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Le vieux bonhomme en blouse qui préparait sur un coin de pelouse son chevalet et ses pinceaux :
ainsi s'est forgée la légende de Corot, pratiquant jusqu'à la fin de sa vie l'étude en plein air. C'est vrai, il l'a dit lui-même à ses débuts, Corot n'a qu'un but, c'est de faire des paysages. Mais, passé le travail d'après nature, en Italie, à Fontainebleau, à Ville-d'Avray, en Normandie, vient l'étape du ressouvenir, dans l'atelier. Et c'est là que Corot, donnant une large place à la figure humaine, devient le grand peintre de paysages historiques du XIXe siècle. Là encore, par la recomposition imaginaire de la nature, il crée un univers poétique dont le Souvenir de Mortefontaine est l'image emblématique. Vincent Pomarède et Gérard de Wallens se font ici mémorialistes de Corot.