Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Mise à l'écart brutale des opposants, répression sauvage des révoltes, atrocités sans nom des crimes contre les civils, brutalités des armées,...
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Mise à l'écart brutale des opposants, répression sauvage des révoltes, atrocités sans nom des crimes contre les civils, brutalités des armées, le déchaînement de la violence par les États est une triste constante de l'histoire. Face cette violence, les hommes de plume sont souvent parmi les premiers à prendre parti, notamment lorsque leurs écrits antérieurs les ont plutôt amenés vers des positions de tolérance, voire d'humanisme. N'en restent pas moins les faits et l'explication de ceux-ci présentée par les gouvernants. Au nom de la défense de la religion, au nom du salut public, au nom de la défense nationale, au nom de toutes les explications à leur disposition, ils s'empressent de justifier la violence par eux déchaînée et espèrent trouver des relais à leurs justifications chez les hommes de plume. Certains finissent par adhérer à cette thèse des " circonstances " qui explique tout et rend la violence d'État sinon juste, à tout le moins tolérable. D'autres, au contraire, participent de ce que Peter Weiss nommait " l'esthétique de la résistance ", et utilisent leur plume pour dire ce qui paraît indicible, pour témoigner au nom de l'humanité brisée. Le présent numéro des Cahiers du GRHis entend croiser des portraits de ces hommes de plume face à la violence déchaînée par certains États. Cette réflexion à plusieurs voix, portant sur des thèmes allant de la première modernité au xxe siècle, nous permet de mieux appréhender l'une des facettes de l'identité de l'homme de plume, qu'il soit écrivain ou journaliste : un témoin face à la violence, comme ont pu l'être par leurs oeuvres un Callot ou un Goya.
Sommaire
Juger la guerre civile ; écrire l'histoire des troubles religieux dans la deuxième moitié du XVIe siècle
La fuite royale de 1649 : une violence d'Etat oubliée
Les violences au cours de la révolte napolitaine (1647-1648) et des révoltes andalouses (1647-1652)
La presse métropolitaine et la violence coloniale en novembre 1791
Lemaire et le Courier de l'Egalité ; les évolutions d'un journaliste " Brissotin " face aux violences politiques (printemps-été 1793)
Ecrivains et journalistes, témoins et acteurs de la violence de la guerre (Sedan, 1870)
S'adapter ou résister ? Les journalistes et écrivains autrichiens et l'Anschluss
Les pamphlets d'épurés incarcérés après la Libération