Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
« Charles-Albert Cingria ? Un sujet rêvé pour les amateurs de qualificatifs rares, d'expressions recherchées, d'images cocasses. Capricant pour les...
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« Charles-Albert Cingria ? Un sujet rêvé pour les amateurs de qualificatifs rares, d'expressions recherchées, d'images cocasses. Capricant pour les uns, coruscant pour les autres; lutin insaisissable et papillon de bibliothèque, selon Claudel; phosphorescence qui court, renchérit Cocteau; ayant l'air d'un clown, ou d'un prêtre défroqué, aux yeux de Henry Miller ; pratiquant un style gras et onctueux avec quelque chose de monacal, Paulhan dixit; et je vous épargne les occurrences du fantasque, du vélocipédiste, du vagabond, e che diavolo ne so io. Maurrassien et troubadour; érudit et pique-assiette; Turc et Genevois; raffiné et SDF. Tout ce qu'il faut, en somme, pour être un cas: et un cas littéraire, ce n'est jamais très loin du domaine des curiosités- d'où le constat que, hors d'un cercle plutôt étroit d'inconditionnels, eux-mêmes écrivains pour la plupart, on a volontiers tendance à ne pas le prendre au sérieux. Si on ajoute au tableau son goût du paradoxe et sa biographie atypique, on comprend que Cingria soit identifié au mieux à un original, au pire, à un ludion ou à une girouette. » Extrait de la préface de Daniel Maggetti.