C’est quand même formidable ça, d’être capable d’écrire un livre au constat aussi amer, un peu triste aussi, avec autant d’humour et d’imagination !
Car, portée par le souffle de la comédie, c’est bien de la tragédie de l’exclusion et du racisme ordinaire dont il est question ici.
Sous ses airs loufoques, absurdes, parfaitement déconnant, c’est quand même un livre hyper-sérieux et qui parle de ceux qui grandissent à l’ombre des géants blancs, ces seconds couteaux des génériques, le nom écrit en tout petit sur une affiche. Avec ses décors qu’on dirait sortis
d’un imaginaire de pacotille, du papier mâché que notre imaginaire froisse ou défroisse selon son humeur, c’est un livre concerné, empreint de tendresse et de détresse. On y chasse les ombres avec des couteaux en papier, parce que c’est un peu ça, d’être dans la minorité, tirer sur des balèzes avec des pistolets en plastique. Et puis, même si c’est écrit comme du cinéma, avec des scènes filmées qui s’enchâssent dans le quotidien bien ordinaire, eh bien ce n’est pas du cinéma, c’est comme qui dirait la vie vraie, la vraie vérité. Alors oui, il en faut une bonne grosse dose de talent pour venir avec le sourire dézinguer les bonnes personnes qui pensent bien comme il faut, du talent et de l’autodérision pour envoyer sur les roses ceux qui arrosent les fleurs avec du sirop de mépris.
Bon, tout ça pour dire que ce Chinatown, intérieur. est un bouquin indispensable pour comprendre ce qui se passe dans notre monde d’ici et d’ailleurs. C’est un peu comme de la food-fusion dans ce qu’elle offre d’une expérience unique : de l’acidulé, du sucré, du translucide, de l’amer, du salé, de l’arrache-gueule, et tout un tas de petits bidules avec.
Chinatown, intérieur.
C’est quand même formidable ça, d’être capable d’écrire un livre au constat aussi amer, un peu triste aussi, avec autant d’humour et d’imagination !
Car, portée par le souffle de la comédie, c’est bien de la tragédie de l’exclusion et du racisme ordinaire dont il est question ici.
Sous ses airs loufoques, absurdes, parfaitement déconnant, c’est quand même un livre hyper-sérieux et qui parle de ceux qui grandissent à l’ombre des géants blancs, ces seconds couteaux des génériques, le nom écrit en tout petit sur une affiche. Avec ses décors qu’on dirait sortis d’un imaginaire de pacotille, du papier mâché que notre imaginaire froisse ou défroisse selon son humeur, c’est un livre concerné, empreint de tendresse et de détresse. On y chasse les ombres avec des couteaux en papier, parce que c’est un peu ça, d’être dans la minorité, tirer sur des balèzes avec des pistolets en plastique. Et puis, même si c’est écrit comme du cinéma, avec des scènes filmées qui s’enchâssent dans le quotidien bien ordinaire, eh bien ce n’est pas du cinéma, c’est comme qui dirait la vie vraie, la vraie vérité. Alors oui, il en faut une bonne grosse dose de talent pour venir avec le sourire dézinguer les bonnes personnes qui pensent bien comme il faut, du talent et de l’autodérision pour envoyer sur les roses ceux qui arrosent les fleurs avec du sirop de mépris.
Bon, tout ça pour dire que ce Chinatown, intérieur. est un bouquin indispensable pour comprendre ce qui se passe dans notre monde d’ici et d’ailleurs. C’est un peu comme de la food-fusion dans ce qu’elle offre d’une expérience unique : de l’acidulé, du sucré, du translucide, de l’amer, du salé, de l’arrache-gueule, et tout un tas de petits bidules avec.