Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Au cours de la révolution culturelle, Monsieur Xu, professeur de dessin, a connu la déchéance et payé d'exclusion son "droitisme". Dix ans ont passé....
Lire la suite
Au cours de la révolution culturelle, Monsieur Xu, professeur de dessin, a connu la déchéance et payé d'exclusion son "droitisme". Dix ans ont passé. Le narrateur, son ancien élève, est en route vers celui qui demeure, dans sa mémoire, un maître adulé et haï... Lorsque parurent ses nouvelles "tibétaines", La Mendiante de Shigatze, Ma Jian avait étonné par l'audace et l'efficacité de ses descriptions. Cette fois, c'est la violence de ses aveux qui fascine. A petites touches furtives, parfois coupables jusqu'à la nausée, une confession prend forme. La trahison, la corruption d'un idéal, la profanation que le temps inflige à la pureté des premiers élans - tel est, sous la critique du régime chinois, le véritable sujet de ce livre. Et c'est ici composé avec un sens de "l'impressionnisme" narratif qui révèle un écrivain dans le plein éclat de son talent.
De Ma Jian, peintre, reporter, photographe et écrivain, Actes Sud a également publié La Mendiante de Shigatze, un récit de voyage très remarqué au moment de sa parution en 1988.