Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Quarante-neuf films de 1926 à 1949 ; une bande dessinée inaugurée en 1938, des dizaines d'émissions de radio ont propagé le mythe du Chinois Charlie...
Lire la suite
Quarante-neuf films de 1926 à 1949 ; une bande dessinée inaugurée en 1938, des dizaines d'émissions de radio ont propagé le mythe du Chinois Charlie Chan, détective sentencieux et sympathique, dont la source se trouve dans les six romans d'Earl Derr Biggers.
Avec Charlie Chan, de la police d'Honolulu, le crime pénètre dans un univers feutré et fleuri comme celui d'une pagode. Ayant servi comme maître d'hôtel avant d'entrer dans la police, Charlie Chan est un véritable précurseur du commissaire Maigret.
Comme lui, il débusque l'assassin en reconstituant la psychologie et le passé de la victime. Toujours en attente d'un enfant qui va agrandir sa nombreuse famille, Charlie Chan garde sang-froid et courtoisie, jusqu'envers un perroquet, supprimé parce qu'il connaissait le nom de l'assassin. Ne dit-il pas : " Le Chinois se considère comme un grain de sable sur le rivage de l'éternité, d'où sa modestie. " Envers lui-même et envers les autres : " Ne prodiguons pas les louanges sans discernement. Si personne n'avait complimenté l'âne sur sa voix harmonieuse, il ne se ferait pas entendre. " Ce policier à l'efficacité redoutable cultive les sentences comme d'autres les fleurs.
FRANCIS LACASSIN
Earl Derr Biggers a écrit La Maison sans clef (1925), Le Perroquet chinois (1926), Derrière ce rideau (1928), Le Chameau noir (1929), Charlie Chan à la rescousse (1930) et Le Gardien des clefs (1932).