Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le 1er juin 1855, Baudelaire fait paraître dix-huit poèmes dans la Revue des deux mondes, sous le titre Les Fleurs du mal. Louis Goudall, qui en rend...
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Le 1er juin 1855, Baudelaire fait paraître dix-huit poèmes dans la Revue des deux mondes, sous le titre Les Fleurs du mal. Louis Goudall, qui en rend compte dans le Figaro, ne prévoit guère d'avenir à cette poésie " écoeurante " : " M. Baudelaire, déchu de sa renommée de surprise, ne sera plus cité désormais que parmi les fruits secs de la poésie contemporaine ". Prononçant une conférence sur Baudelaire, à Monaco le 19 février 1924, Valéry commence par ces mots : " Baudelaire est au comble de la gloire ". Entre-temps, que s'est-il passé ? À quelques exceptions près - Gautier, Banville, Leconte de
Lisle, qui sont des poètes eux aussi -, les contemporains de Baudelaire n'ont vu dans sa poésie que l'expression du " bizarre " : elle est le Kamtchatka " du romantisme, où Sainte-Beuve la déporte. Dans les années 1860, une promesse apparaît pourtant : en exil à Bruxelles en 1866, le poète parle à sa mère d'une " école Baudelaire ".