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Une mère qui vit sans homme devient bien souvent une mère possessive dont le fils est l'unique raison de vivre... Naissent alors des rapports ambigus a la limite de l'étouffement, des chantages, des désirs dont l'enfant doit se défendre et se protéger ; il lui faut coûte que coûte construire une digue, distance protectrice qui l'empechera a son tour de tomber dans la folie. Pas facile pour un petit homme de se libérer de ce carcan...
La mère sait trouver les mots qui font mal, les mots qui retiennent et culpabilisent : " Je n'ai que vous. S'il vous arrive quelque chose, j'irai me jeter au bout de la digue. " Mais pas facile non plus d'être mère... et celle dont nous parle ici Charles Madezo avec passion et non sans humour est une mère qui, comme on dit, a fait ce qu'elle a pu !