Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
"L'Eglise orthodoxe célèbre aujourd'hui la mémoire de Laurent de Mégare, d'Ephraïm et d'Eugène. Je ne connais aucun des trois. Je suppose qu'ils...
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Livré chez vous entre le 9 octobre et le 23 octobre
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Résumé
"L'Eglise orthodoxe célèbre aujourd'hui la mémoire de Laurent de Mégare, d'Ephraïm et d'Eugène. Je ne connais aucun des trois. Je suppose qu'ils ont vécu à la même époque puisqu'on les célèbre le même jour. Je les imagine au centre d'une arène romaine, en plein midi. Les saints meurent rarement dans leur lit, de vieillesse. Éphraïm, qui se tient au milieu, prend les deux autres par la main pour leur insuffler du courage. Ils ne paraissent pourtant nullement impressionnés par les rugissements des fauves qui sont cantonnés derrière une grille de fer. La plèbe s'impatiente. Les trompettes retentissent. César incline légèrement la tête. La grille s'élève peu à peu dans un long grincement. J'observe le spectacle à travers les fentes d'une porte de bois vermoulue. Les légionnaires ne me prêtent aucune attention en raison de mon jeune âge. Bientôt, je courrai porter les mauvaises nouvelles à la mère d'Éphraïm. Sur le côté gauche de mon bureau se dresse une pile de livres consacrés au mont Athos, certains rédigés par des moines, d'autres par des historiens. Ce sont pour la plupart des ouvrages reliés, à couverture rigide, noire ou bleu sombre. Peut-être découvrirai-je en les lisant qui étaient Laurent, Eugène et Éphraïm. Je ne suis pas pressé de le savoir. J'ai déjà jeté un coup d'œil à deux ou trois volumes, mais je n'en ai étudié aucun avec application, comme me l'a demandé ma logeuse, Nausicaa Nicolaïdis. "
Vassilis Alexakis a publié onze romans dont La Langue maternelle, prix Médicis en 1995, Paris-Athènes, Les Mots étrangers et Je t'oublierai tous les jours.