Lewis Carroll m’a fait passer un très bon moment. Son roman se lit vite et bien. J’appréhendais de me lancer dans un roman datant quand même de 1865 ! En réalité, il se lit avec une incroyable facilité. Il est court (moins de 200 pages, selon l’édition), fragmenté en 12 petits chapitres et bourré d’action et de dialogues. En fait ça part dans tous les sens, c’est du grand n’importe quoi, mais tout le monde sait à quoi s’attendre en lisant les aventures d’Alice, non ?
Son histoire est pleine d’absurde (qui ne l’est pas tant que ça parfois), de bizarre, d’animaux
(entre tortue, sourie, lapin, dodo, pigeon, chenille… c’est un véritable bestiaire) et pourtant on se projette avec facilité dans ce pays. Dans l’ensemble on retrouve bien le dessin animé de Walt Disney, qui s’était inspiré du roman. Il y a dans l’écrit quelques différences, des éléments inconnus, et surtout beaucoup d’humour. Il n’est pas simple de traduire les nombreux jeux de mots de Lewis Carroll dont le roman en est bourré, mais les notes en fin de roman (Editions Folio Junior, traduction de Jacques Papy) en donnent un très bon aperçu.
alice au pays des merveilles
lien vers ma chronique:http://www.lesmiscellaneesdepapier.com/les-aventures-dalice-au-pays-des-merveilles-de-lewis-carroll/
Le mot de la fin : Un classique qu’il m’a plu de relire même si j’ai toujours cette impression étrange d’absurde maladif/malsain je ne sais pas pourquoi mais c’est vraiment la sensation que me laisse le livre. Le modèle même d’Alice, n’est pas bon, elle pousse la naïveté à la bêtise, elle mange et boit tout ce qui lui passe sous la main, chose que je me représente comme de la drogue, elle parle et suit n’importe qui. Je ne vois pas dans quelle mesure je pourrai proposer cet ouvrage à un enfant.