Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Albert-Guillaume Démarest (1848-1906) acquiert auprès de son maître Jean-Paul Laurens un solide métier de peintre d'histoire grâce auquel il peut...
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Albert-Guillaume Démarest (1848-1906) acquiert auprès de son maître Jean-Paul Laurens un solide métier de peintre d'histoire grâce auquel il peut composer des scènes de genre de grand format au caractère funèbre et poétique, dramatisées par les visages dignes et tragiques des femmes et des enfants. La Bretagne âpre et mystérieuse, alors très en faveur chez les peintres et les écrivains, est l'une de ses sources d'inspiration favorites. Autour des grandes peintures conservées dans les collections publiques et qui viennent d'être restaurées, des œuvres intimistes, peintures et dessins, restées dans la famille de l'artiste, montrent une autre facette de son talent qui évolue, à la fin de sa vie et dans les dernières années du siècle, vers des thèmes plus intériorisés. Comme il l'a confié à son cousin André Gide, Démarest ambitionnait d'être à la peinture ce que Schumann est à la musique. Les onze lettres adressées par Gide à son cousin Albert qui ont été conservées ont fait l'objet d'un don au musée des Beaux-Arts de Rouen par Catherine Gide en 2007. En grande partie inédites, elles sont ici publiées dans leur intégralité et illustrent la profondeur de leur amitié et la fécondité de leurs échanges.