Les interrogations " Qui suis-je, qu'y puis-je, dans ce monde en émoi ? " (Guy Béart) renvoient à la question philosophique de l'être, à l'implication de sa responsabilité, thèmes intellectuels qui n'apportent pas grand chose en termes de perspectives nouvelles à l'homme de la rue. Face aux incertitudes inévitables de la vie, comment renforcer la pertinence de nos regards et nous faciliter l'identification d'alternatives autres que celles qui nous viennent à l'esprit en premier lieu ? En interprétant mieux les signaux intuitifs émis par notre sensibilité et par notre vitalité. C'est là tout le propos de la Vitanalyse, un outil de remise en question simple, à l'usage des bien-portants. L'utilisateur qui y recourt travaille seul à sa propre cause, avec ses forces, ses faiblesses, son langage, en situation non infantilisée. Le point de départ des considérations de la Vitanalyse est la position de la personne (vis-à-vis d'elle-même, des autres), le détail perçu de ses résonances affectives, intellectuelles, corporelles, charnelles. La question de l'inconscient se limite à ce que la conscience peut faire de ce que l'inconscient pousse dans son champ, sans entrer dans les voies sophistiquées de la psychanalyse. Si la Vitanalyse, qui n'est pas une thérapie, permet à l'utilisateur actif de mieux développer ses projets, elle ne prétend en aucun cas se substituer en plus léger aux travaux de Freud, des prolongateurs de sa pensée, ni être en quoi que ce soit une pilule magique capable de soulager un mal de vivre qui résulterait d'un trauma.